Promenons-nous à Arpajon

Découvrez la ville d'Arpajon autrement... Ses parcs, ses totems et curiosités, son patrimoine, Arpajon est une ville historique pleine de richesse. Suivez le guide !

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  • Un parcours "À la découverte d'Arpajon" a été conçu par les services de la ville afin que vous puissiez découvrir la ville et ses nombreuses richesses en profitant d'une balade à pied - Itinéraire de promenade « À la découverte d’Arpajon »

Place du marché

La halle (place du Marché)

La prospérité économique du XVe siècle incité en 1470, Louis Malet de Graville, seigneur de Chastres et de Marcoussis, à faire bâtir sur la place où se tenait le marché, une vaste halle pour abriter une partie des nombreux commerces qui venaient s'y installer. La halle est une des plus grande de la région arpajonnaise. Le bâtiment mesure 35m de long et 18m de large. Sa hauteur au sommet est de 15m.
La toiture est soutenue par quatre rangées de douze piliers en bois de chêne.
 
Aujourd’hui, la halle d’Arpajon accueille 2 marchés : un vaste marché forain le vendredi matin et un marché de producteurs locaux le dimanche matin. 

Maison du XVe siècle (12 place du Marché)

L’étage conserve, au-dessus d’un bandeau de grès, quatre fenêtres à meneaux. La toiture est mansardée et couverte de tuiles plates anciennes. Elle est percée de quatre lucarnes. Dans la cour intérieure, un balcon à colombages surplombe la porte cochère. Une tourelle en grès à toiture conique abrite un escalier à vis.
 

Coquilles en bronze

Les coquilles Saint-Jacques fichées dans le sol rappellent qu’Arpajon était, et reste encore aujourd’hui, une étape importante sur la route vers Saint-Jacques de Compostelle.

Rue Guinchard

L’ancien hôtel-Dieu (rue Guinchard)

À l’origine, l’hôtel-Dieu abritait les pèlerins sur la route de Saint-Jacques. Le clocheton à huit pans date sans doute du début du XVIe siècle. Hôpital pour les indigents et les militaires, asiles pour les vieillards, école pour les jeunes filles, l’hôtel-Dieu prend le nom d’hôpital hospice après la Révolution. En 1934, un hôpital est construit à la sortie de la ville. L’ancien hôtel-Dieu devient un hospice.
 

Jardin du 100 Grande Rue

Le jardin du 100 Grande rue a fait l’objet d’un complet remaniement en 2012. Son plan est inspiré des jardins médiévaux. Les plantes qui le composent sont des plantes vivaces, aromatiques ou médicinales. 
Les sculptures ont été réalisés par les enfants des écoles de la ville (élémentaires et collèges) en 2010. 
 
Un peu plus haut dans la grande rue, au dessus d’une porte cochère, on trouve les restes d’un bouquet de saint Éloi, chef œuvre de maréchal-ferrant réalisé à l’issu de son tour de France (apprentissage) pour être accepté chez les compagnons. Cette pièce doit mettre en valeur toutes l’habilité technique acquise par son auteur.
 

Ruelle du jeu de paume

Le jeu de paume
En 1748, Philippe de Noailles, gendre de Louis d’Arpajon, fit construire un peu de paume non couvert, à l’extérieur des remparts de la ville.
Lorsque le boulevard Morand (aujourd’hui avenue Jean Jaurès) fut percé en 1776, le jeu de paume se trouva situé à l’intérieur des limites de la ville et longeait les anciens bâtiments de la Limoge (ce lieu recevait les troupeaux de bœufs venus du Limousin et approvisionnait les bouchers).
La paume est un jeu de balle, initialement joué à main nue ou gantée de cuir ; elle est devenue ensuite un sport de raquettes. À la révolution, le jeu de paume devient bien communal. 
Sous la République, le goût de ce jeu étant passé, le terrain fut loué et cultivé pendant plusieurs années, puis la ville le reprit et le consacra de nouveau au jeu de paume. 
Vers 1947, un square y fut aménagé avec des arbres et des bancs. Une plaque sur la maison située derrière la Poste en rappelle le souvenir.

(Source : Art et histoire du Pays de Châtres)
 

Rue Jean Jaurès

Les cordonneries d’Arpajon
Cette industrie s'est maintenue pendant près d'un siècle à Arpajon. En 1859, Pierre et Louis Mantin acquirent la propriété appelée "La Limoge", composée de différents bâtiments, granges et écuries, afin d'y établir une usine de chaussures. Dès 1861, le nombre d'ouvriers s'élevait à 150. À cette époque, presque tout le montage se faisait en dehors de l’usine. Les ouvriers emportaient le cuir tout découpé et travaillaient à leur domicile où ils se faisaient aider par leurs enfants.
À la fin du XIXe siècle, la manufacture de chaussures produisait 1500 paires en moyenne par jour, dont beaucoup étaient destinées à l’exportation.
Différents propriétaires se sont succédé, dont la société des Chaussures André en 1920. En 1928 fut construit un important magasin de stockage derrière l’usine, dont une partie de la structure est encore visible. Pour accéder à ce bâtiment, une rue fut percée, appelée rue Minard en 1930.
En 1936, 650 personnes travaillaient dans l'usine. 
L'usine a fermé ses portes en juillet 1956. Une partie des bâtiments sera occupée par la société La Matière Plastique. En 1979, un incendie détruisit ces locaux.

(Source : Art et histoire du Pays de Châtres)
 

Rue du Docteur Babin

Né le 3 août 1889 dans la pharmacie familiale, Place du Marché à Arpajon, le docteur Louis Babin a vécu avec sa femme dans cette demeure, construite à la fin des années 20, qui était à la foi son cabinet médical et sa clinique radiologique. 
Sa réputation de générosité et son désintéressement sont à l’origine de son surnom de « médecin des pauvres ». 
Pendant la guerre 1914-18, il combat sur le front en tant que médecin des poilus. Pour son courage, il obtient la croix de guerre avec sept citations.
 
De retour à la vie civile, il épouse les idées pacifistes d’Henri Barbusse et adhère au parti communiste français. En 1920, alors qu’il est médecin commandant de réserve, il obtient le titre de Chevalier de la Légion d’Honneur. Homme de science, il touche à de nombreuses disciplines liées à la médecine. Il est à l’origine de la création de plusieurs associations dans la région arpajonnaise. Engagé politiquement, il participa à la vie sociale. 
 
Dès le début de la guerre, il entre en résistance contre le fascisme. Le 28 février 1941, il est arrêté dans cette demeure pendant une consultation, à la suite de délations. Il est interné au centre d’Aincourt, dans les Yvelines, puis transféré au camp de Choisel, à Chateaubriand.
Malgré les interdictions de ses geôliers, il continue à soigner ses compagnons d’internement. Avec trois de ses confrères médecins internés comme lui, il rédige une charte de la médecine sociale.
Le 15 décembre 1941, il est fusillé à la Blisière, dans la forêt de Juigné, à 20 km de châteaubriand, avec huit de ses compagnons.
Il recevra, à titre posthume, le grade de médecin commandant dans la résistance. Il repose avec ses parents dans le cimetière du Croisic, en Loire-Atlantique.

(Source : Art et histoire du Pays de Châtres / Comra)
 
 

Rue Marcel Duhamel

L’Orge et le Moulin de Cerpied
Dans de nombreuses communes, au long de l’Orge, on trouve les traces de nombreux moulins parfois détruits, parfois restaurés, qui témoignent de l’ intense activité économique organisée autour de l’eau au siècle précédent.
 
Fin du XIXe siècle, le temps des moulins
En 1870, la vallée est dix fois moins peuplée qu’aujourd’hui. De vastes domaines appartenant à des nobles puis à des grands bourgeois parisiens s’étalent sur les coteaux. Ils donneront naissance au XXe siècle à des parcs : parc d’Avaucourt (Athis-Mons), parc Ducastel (Juvisy), parc du Château (Morsang/Savigny). Dans le fond de vallée, les meuniers installés le long de l’Orge depuis l’Ancien Régime modifient le tracé de l’Orge pour optimiser leur activité : création de boële, rectification du cours d’eau par l’élimination des méandres…
Le dernier moulin disparaît en 1911. Les paysans s’approprient donc les terrains laissés vacants en bordure de l’Orge. Pour augmenter les rendements des terres, on déboise de plus en plus, surtout en fond de vallée.

(Sources : www.syndicatdelorge.fr)
 
 

Les clapets sur l’Orge

Les clapets sont des barrages mobiles qui permettent de gérer le niveau de l’eau dans la rivière. On les abaisse ou on les relève pour gérer le cours d’eau et rétablir sa continuité écologique et sédimentaire. Cela n’influe pas sur le débit de l’eau et ne joue aucun rôle en cas d’inondation. Lors de crue, les clapets sont toujours abaissés pour permettre à la rivière d’évacuer le plus d’eau possible. 

Parc de la Prairie

Inauguré en 2012, le parc de la Prairie constitue le plus vaste des espaces naturels en coeur de ville. S’inscrivant dans le cadre de l’aménagement d’une coulée verte structurante à Arpajon, il rejoint aussi l’intérêt départemental dans la continuité de la promenade de l’Orge.
Divisé en deux parties, le parc propose aux riverains un boulodrome, un ponton de pêche, un parcours sportif et une aire de jeu libre constituée de maisonnettes et mobiliers de loisirs. L’autre partie est laissée en prairie fleurie pour favoriser les espaces naturels et protéger la faune et la flore. Un système de gestion différenciée permet d’entretenir chacun de ces espaces et s’sinscrit dans une démarche de développement durable.

Parc Théophile Guesdon, passerelle et îlot du Moulin de Cerpied

En 2013, quatre ruches ont été installées dans un espace protégé sur l’îlot du Moulin de Cerpied, entre l’espace Duhamel et le Parc Guesdon. La réintroduction de ces insectes pollinisateurs de première importance pour l’écosystème s’inscrit dans une politique globale de développement durable et permet, chaque année, d’en déguster les bienfaits.

Rue Henri Barbusse

Le parc de Freising

Le parc de Freising est attenant à l’hôtel de ville et porte le nom de la ville jumelle d’Arpajon en Bavière. Il est connu pour sa rocaille, ses jeux d’enfant et sa volière, dans laquelle vivent paisiblement tout au long de l’année quelques poules. La rocaille, construite par M. Delahaye à Vert-le-Grand, est alimentée par une rivière artificielle.

L’ours de Freising

La ville de Freising dispose d’un symbole original : « L’ours de Saint Corbinien ». La notoriété de celui-ci est d’autant plus grande aujourd’hui qu’il est présent sur les armoiries du pape Benoît XVI, ancien archevêque de Munich-Freising.
En 2010, Dieter Thalhammer (Bürgermeister de Freising) a offert à Arpajon un ours typique de Freising peint aux couleurs de la France et d’Arpajon.

Villa La Source (2 rue Henri Barbusse)

La maison a été construite pour Jules Désiré Trochu, quincaillier à Arpajon à la fin du XIXème siècle. Elle possède un corps principal massif, avec un perron et des ouvertures donnant sur le parc.
Trois murs sont en pierre de taille, avec un décor de modénature (ensemble de moulures) dans l’enduit. Le quatrième est en pierre meulière, sur le modèle du n°8 de la rue Barbusse. Sous l’avancée d’un toit contenant plusieurs pans, les charpentes apparentes sont peintes en blanc dans le style des premières villas balnéaires bâties sur la côte normande. 
De cette propriété dépendaient deux lavoirs installés sur l’Orge et encore visibles, le premier derrière la volière et le deuxième derrière la mairie.

(Source : Art et histoire du Pays de Châtres)

La pagode tonkinoise (parc de la villa La Source)

Cette pagode tonkinoise provient de l’exposition universelle de 1889. Chaque colonie française a reconstitué un village et à la fermeture de l’exposition, certains édifices ont été vendus.

Le lavoir

Les cours d’eau d’Arpajon sont très régulièrement ponctués de lavoirs, publics ou privés, qui témoignent d’une part des activités quotidiennes des ménages d’autrefois, mais également des tanneries et mégisseries installées sur la commune.
Chaque maison possédait son lavoir privé et la ville était équipée de cinq lavoirs publics.

La rue Barbusse s’est appelée rue Fontaine jusqu’en 1936. 
En 1748, Philippe de Noailles, gendre de Louis d’Arpajon, fit construire un lavoir. La fontaine et le lavoir ont fait l’objet de travaux en 1825. L’eau du lavoir s’écoulait par un aqueduc sous la rue, puis elle traversait le jardin de la propriété en face par une rigole à ciel ouvert, jusqu’à la rivière. Le lavoir a disparu vers 1860. Seule la fontaine a subsisté. Une pompe fut installée à la fin du XIXe siècle.
(Source : Art et histoire du Pays de Châtres)

Grande Rue

Hôtel de ville

Les deux pavillons d’entrée de la mairie font partie d’un ensemble de quatre pavillons que Philippe de Noailles fait édifier en 1777. Deux d’entre eux ont disparu. Ils encadraient la porte d’entrée du parc du château. La toiture en coupole est couverte d’ardoises en écaille taillées à la main.
L’hôtel de ville est construit en 1868. La salle des mariages abrite six peintures de Léopold de Moulignon. Leurs sujets sont inspirés de l’Antiquité romaine.

L’église Saint-Clément

Une église existait déjà à cet emplacement au Xe siècle. En 1006, Renaud de Vendôme, évêque de Paris en fait don aux bénédictins de l'abbaye de St-Maur. Ceux-ci la reconstruisent en style gothique. Construite, détruite en partie puis reconstruite à travers les siècles, la ville a entreprit en 2002 la consolidation du clocher.

Porte de Paris (piliers)

Du XVIe au XVIIIe siècle, Arpajon est entourée de murailles. En 1733, Louis d’Arpajon fait ériger ces piliers à l’emplacement du castelet qui fermait ces murailles.

Rue Dauvilliers

Anciennes écuries (29 rue Dauvilliers)

Ce bâtiment est l’aile droite des écuries de l’ancien château. Il est encadré par deux pavillons aux toitures mansardées recouvertes de tuiles plates. Il abrite actuellement la bibliothèque municipale.

Tourelle d’escalier (18 rue Dauvilliers)

Située dans une cour, cette tourelle d’escalier octogonale, en pierre de grès, abrite l’escalier de pierre menant aux étages.

Rue Gambetta

Porte (1 rue Gambetta)

Chêne et bronze, début du XVIIIe siècle
Sur les vantaux, les encadrements de bois enserrent trois panneaux de bronze grillagés.