Jumelage

Près de 900 kms les séparent, et pourtant, en 1991, les villes d’Arpajon et de Freising se sont liées d’amitié.

Freising est une ville allemande, située en haute Bavière qui compte 48 500 habitants. La commune abrite notamment l’aéroport international de « Munich Franz Josef Strauß » et la plus ancienne brasserie au monde, la « Bayerische Staatsbrauerei Weihenstephan ». En outre, cette cité dispose d’un symbole original : « L’ours de Saint Corbinien ». La notoriété de celui-ci est d’autant plus grande aujourd’hui qu’il est présent sur les armoiries du pape Benoît XVI, ancien archevêque de Munich-Freising. 
 
En 2011, lors de la 80e Foire aux Haricots, nos amis de Freising nous ont fait l’honneur de venir en délégation célébrer le 20e anniversaire du jumelage. À cette occasion, Dieter Thalhammer (Bürgermeister) a-t-il offert à notre ville un ours typique de Freising peint aux couleurs de la France et d’Arpajon.
 
Aujourd’hui, le jumelage est aussi dynamique et enthousiaste qu’à ses débuts. Les musiciens de Freising viennent régulièrement nous rendre visite lors de la Foire aux haricots et les élèves des lycées bénéficient d’échanges réguliers avec leurs homologues allemands. 

Association Arpajon Freising

L’association Arpajon Freising, présidée par Claude Brun, est chargée des relations entre les deux villes et propose des rencontres et des échanges franco-allemands pour les scolaires, les sportifs et les associations.

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Saint-Corbinien

Corbinien naquit à Châtres, actuellement Arpajon, en 680. Son père Waldechise mourut peu de temps avant sa naissance et il reçut le nom de sa mère qui s’appelait Corbinienne.
Dès son adolescence, Corbinien s’imposa la règle des moines, résumée ainsi : étudier les écritures saintes, mépriser les vaines ambitions de la gloire, choisir la pslamodie, veiller souvent la nuit et prier, pratiquer l’hospitalité. La renommée de Corbinien parvint jusqu’à la cour. 
En 716, il décida de se rendre à Rome pour y recevoir les conseils et la bénédiction du Pape Grégoire II, qui décida de l’ordonner prêtre et de le sacrer évêque.
Plus tard, Corbinien, souhaitant se retirer du monde et être relevé de ses fonctions d’évêque, décida de retourner en Bavière, duché qui était alors tributaire des Francs. Corbinien découvrit un endroit sauvage et accessible uniquement par un petit sentier et il décida de s’y établir. Il y fit construire une église qui devint par la suite la Cathédrale de Freising.
 
La légende veut que, une nuit où Corbinien avait fait une halte dans une forêt, un ours tua son cheval (ou sa mule). Corbinien le gronda et obligea l’ours à porter son bagage. A son arrivée seulement il relâcha l’ours. Cela symbolise la lutte du bien contre le mal. C’est pour cette raison que Saint-Corbinien est fréquemment représenté avec un ours et que le blason de la ville de Freising comporte un ours. 
 
C’est à Freising qu’il mourut le 8 septembre de l’an 730. Après avoir été inhumé au Tyrol à côté de Saint-Valentin, ses restes ont été ramenés dans la crypte de la cathédrale où il repose depuis. Cette crypte est la plus ancienne crypte de Bavière.
 
Aujourd’hui Corbinien est adoré dans l’église de St-Germain-lès-Arpajon et dans la cathédrale d’Évry. Une relique de Saint-Corbinien a été offerte à l’église de Saint Germain en 1711. Un morceau de cette relique a été encastré dans l’autel de la cathédrale d’Évry, où l’on trouve également une statue en bronze polychrome à droite de l’autel et des tapisseries représentant la vie du Saint.

(Source Diocèse d’Évry, catholique-evry.cef.fr/Saint-Corbinien)